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Paroles à madame Angles

Statue d'Elisabeth de la Trinité

 

"Je prie aussi beaucoup pour vous, chère Madame, et je crois que c'est sur la Croix que le Maître veut consommer son union avec vous. Il n'est pas de bois comme celui de la Croix pour allumer dans l'âme le feu de l'amour !"

Lettre 138

 

 

"Tout est dans la volonté du bon Dieu et, dans vos souffrances physiques, qui atteignent aussi votre âme, réjouissez vous, chère Madame, et pensez qu'en cet état d'impuissance porté fidèlement, avec amour, vous pouvez Le couvrir de gloire."

Lettre 220

 

 

Ecritoire d'Elisabeth de la Trinité"Rien ne doit vous paraître un obstacle pour aller à Lui. Ne tenez pas trop compte si vous êtes enflammée ou découragée ; c'est la loi de l'exil de passer ainsi d'un état à l'autre. Croyez alors que, Lui, Il ne change jamais, qu'en sa bonté Il est toujours penché sur vous pour vous emporter et vous établir en Lui."

Lettre 249

Madame Angles

Une longue détresse

Mas CabardèsMarie Metge naquit le 10 août 1862 à Labastide Esparbairenque dans l’Aude. Ce petit village de la « Montagne Noire », qui compte alors environ 400 habitants, accueillit plusieurs fois Madame Catez et ses filles pendant les vacances.

Comme sa sœur aînée Léontine, elle fit ses études chez les sœurs de Notre Dame à Carcassonne. A 23 ans elle épousa Victor Angles, 32 ans, notaire à Mas Cabardès. Il était le frère d’Isidore, le futur chanoine Angles son aîné de 19 ans, premier confident de la vocation d’Elisabeth, le seul à qui elle peut tout dire, même le long « combat » qui l’opposa à sa mère à propos de son entrée au Carmel.

Marie et Victor ne purent avoir d’enfants. Marie avait toujours eu une « petite santé » et elle dut subir « une grave opération, avec une anesthésie insuffisante dont elle se trouva traumatisée pour plusieurs années. Cela la porta à un repliement douloureux sur elle-même... » Son beau-frère, le chanoine, la réconfortait et la mit en relation avec Elisabeth de la Trinité, à qui elle put confier sa détresse et ses angoisses. C’est ainsi qu’Elisabeth – de 18 ans plus jeune – lui adressa douze lettres, parmi les plus belles que nous possédions.

 

Sérénité et prière continuelle

Madame Angles à la  VisitationVictor Angles mourut en 1924. Dans sa jeunesse il disait avoir perdu la foi, mais sous l’influence de son épouse, il se convertit à la fin de sa vie, ce qui combla de joie Madame Angles et l’établit dans l’action de grâce. Elle ne songea plus qu’à consacrer sa vie à la prière et aux bonnes œuvres. Souvent reçue chez sa nièce Marie-Louise Maurel, devenue Madame Ambry, « tante Marie » y était regardée comme un oracle…

À 75 ans, elle entra à la Visitation d’Orthez, où elle montra toujours un caractère joyeux, un esprit étonnamment proche des jeunes. Devenue presque aveugle, sœur Elisabeth-Marie ne fut plus que prière, emplissant ses jours et ses nuits de fervents chapelets, au service de toutes les intentions qu’on lui confiait. Elle mourut le 14 août 1955 à 93 ans.