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Dijon en 1900

Place Darcy

Manufacture des tabacs

La gare

Place du Trente

 

 

Dijon

Un passé glorieux

Hôtel de ville, ancien Palais des DucsLe palais des Ducs et des Etats, le Parlement, les hôtels particuliers et les belles églises sont autant de témoins du temps où Dijon tenait un rang prestigieux. Capitale des grands ducs d’Occident, à la fin du Moyen-âge lorsque la Bourgogne s’étendait jusqu’à la mer du Nord, elle connut sous l’Ancien Régime le faste d’une ville parlementaire et d’une capitale de province gouvernée par les princes de Condé. A la Révolution la ville redevint simple chef-lieu mais ne perdit point son dynamisme commercial, qui existe dès sa fondation par les Romains.

A l’époque d’Elisabeth

La caserne VaillantDurant tout le XIXe, Dijon était en pleine transformation : la construction, aux portes de la ville, du canal de Bourgogne, en 1833, puis du Chemin de Fer, en 1851, permit l’installation des premières industries (dont la Manufacture des tabacs avec ses 500 ouvrières) et des premiers grands magasins. La population s’accrut rapidement, passant de 30 000 à 70 000 habitants en 50 ans ; les remparts qui ceignaient la ville furent détruits pour créer des quartiers nouveaux. Les tramways à traction animale apparurent, puis les tramways électriques en 1895. Nœud ferroviaire devenu proche de la frontière Est de la France, Dijon s’était fortement militarisée après la guerre de 1870. De nombreuses casernes abritaient environ 4 600 hommes à la fin du siècle.

Rue Paul Cabet - quartier d'ElisabethLes bouleversements sociaux créés par l’industrialisation et les répercussions de la Commune pesèrent fortement sur le climat politique de la ville, dans le dernier tiers du XIXe siècle, accentuant le clivage entre « républicains » et « conservateurs ». Malgré leur attachement à la Monarchie, la majorité des catholiques auraient été enclins à rallier la Troisième République si un anticléricalisme de plus en plus virulent n’avait pas porté leur exaspération à son comble provoquant « l’affaire Le Nordez ». Une carmélite fille d’officier ne pouvait qu’être sensibilisée par ce climat.